NOM: Prokovitch. PRÉNOMS: Edessa Akarina. SURNOMS: Aki, Rina, Dessa. ÂGE: 23 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: Le treize juin 1989 à Moscou NATIONALITÉ: Russe et maintenant finlandaise ORIGINES: Russes et italiennes STATUT CIVIL:  Célibataire. MÉTIER/OCCUPATIONS: Autrefois femme de ménage, elle est maintenant propriétaire d'une boutique de souliers, vêtements et accessoires pour femmes. CONTE ORIGINEL: Cendrillon. CARACTÈRE: Soumise - Menteuse - Naïve - Séductrice - Mystérieuse - Attachante -PATHOLOGIE: Est soumise à toute personne qu'elle cherche à séduire ou qui la séduit. Se laisse donner des ordres et se laisse faire n'importe quoi. Est aussi kleptomane, ce qui lui permet de garder ce mode de vie qu'elle a acquis.  GROUPE: Sonnent les douze coups de minuit.

MAIS DE QUEL CONTE VIENS-TU ? La petite blondinette qui aurait eu une vie heureuse si sa mère n'était pas morte dès son plus jeune âge et si son père ne s'était pas remarié à cette horrible femme. Cendrillon, comme on aime si bien l'appeler dans ce conte, est cette jeune femme blonde, naïve, mais très intelligente, contrainte à exécuter mille et unes tâches ménagères de Madame sa Belle-Mère et de Demoiselles ses Demi-Soeurs. Il est venu un jour ou, comme par hasard, une fête fut organisée par le fils du Roi. Malheureusement, il lui aurait été tout simplement impossible de participer à ce grandiose évènement, puisqu'elle n'était qu'une vulgaire domestique. Oh! Mais sa marraine, cette fée magique et si gentille lui promit une chose : Si elle était sage, ce qu'elle était toujours, comme la raison le prouvait, elle trouverait le moyen de la faire aller à ce bal, ni vue ni connue aux yeux de ses bourreaux, comme elle les surnommait affectueusement. C'est ce qui se passa. Une citrouille se transformant en carosse magnifique, six petites souris en majestueux chevaux et un rat en cocher. Tout était parfait, jusqu'à présent. Mais...comment se vêtirait-elle? Un léger coup de baguette magique et voilà que Cendrillon se transformait en méconnaissable princesse, magnifique, gracieuse et charmante. Ses habits furent changés en une robe si belle, constituée de perles et de tissu doré et argent, ses cheveux en une coiffe parfaite et ses petits pieds furent recouverts de majestueuses pantoufles de verre. Jamais on en avait vu d'aussi belles. Cendrillon se rendit donc à la fête du Prince pour y passer une agréable soirée. Les jeunes femmes présentes haussaient la tête de façon hautaine pour dissimuler leur profonde jalousie face à la perfection de cette inconnue, et les jeunes hommes ne pouvaient s'empêcher de ne regarder qu'elle. Même le Prince fut séduit, et Cendrillon passa la soirée qu'elle avait tant espéré, au bras du prince, qui tomba rapidement amoureux d'elle. Mais sonnèrent les douze coups de minuit, et Cendrillon dut repartir en vitesse pour retrouver sa vie médiocre. Cependant, ce n'en fut pas terminé là : dans sa course, la demoiselle perdit l'une de ses pantoufles, qui devint l'objet de toutes les conversations, tous les débats et toutes les espérances de ces demoiselles qui étaient prêtes à n'importe quoi pour que leur pied soit de la taille parfaite. Mais personne n'avait la taille de Cendrillon, qui alors que tout le monde s'occupait à cette recherche, elle s'occupait aux tâches ménagères prescrites, comme toujours... Une fin heureuse est bien sûr de la partie, puisqu'on demanda un jour à Cendrillon d'essayer la petite pantoufle. Son pied y entra facilement, et ce fut l'étonnement complet. C'était donc elle, la fameuse inconnue... Le prince demanda sa main à Cendrillon, qui si heureuse et amoureuse, ne put qu'accepter, délaissant ses médiocres habits et ses plancher pour aller dans les bras de son beau Prince...
TE JUGEAIT-ON HÉROS OU MÉCHANT ? La méchante? L'héroïne? Pensez-vous vraiment que je suis l'une de ces deux-là? Excepté le crime de vouloir me sortir des griffes sanglantes de ma belle-mère pour m'amuser un peu et ne plus être « Cendrillon l'esclave », je ne peux me considérer méchante, si ce n'est que l'on pourrait qualifier les menteurs de méchants. Pourtant, ma bonté, ma gentillesse et toutes les qualités que j'ai acquises de ma défunte mère, semble-t-il, font de moi une personne loin d'être méchante. Sinon, pour ce qui est d'être héroïne ou non, je dois avouer que c'est plutôt ma marraine la bonne fée qu'on devrait qualifier d'héroïne, et non moi-même. Pourquoi? Pour la simple et bonne raison que c'est grâce à elle, et elle seule que j'ai pu sortir, l'espace d'une soirée, de cet endroit dépravé et dégoûtant, pour finalement rencontrer ce prince qui n'a d'yeux que pour moi, et seulement moi...
QUELLE EST TA SITUATION AUJOURD’HUI PAR RAPPORT À TA VRAIE HISTOIRE ? C'est assez similaire, comme assez différent. Cela dépend de la vision qu'on se fait des choses. Ma situation d'aujourd'hui par rapport à ma vraie histoire est qu'en réalité, mon père s'est bien marié à une femme quelques années après la mort de ma mère. À une femme tout aussi horrible, avec des filles abominables. Mais contrairement à la vraie histoire, mon père a fini par ouvrir les yeux sur la réalité, et incapable de continuer à vivre sous le règne de ces trois malfaisantes, s'est enlevé la vie, me laissant seule avec celles qu'il tenait tant à fuir. Pendant des années, jusqu'à mes seize ans, mes seules occupations étaient de préparer les repas, toujours plus somptueux les uns que les autres, de coiffer les jeunes filles, de laver les vêtements, de nettoyer le plancher encore et encore avec comme seule arme une éponge usée, et de garder propre chacune des chambres de l'immense demeure. L'année de mes seize ans, rien n'a changé, excepté le fait que j'étais maintenant «en charge» de l'entreprise que tenait ma belle-mère, soit d'offrir des chambres et des services aux clientes qui le voulaient. Soumise à sa belle-famille, aux clientes qui passaient encore et encore en ne me traitant que comme une esclave, et à la vie que j'avais, j'ai bien décidé, un jour, de faire en sorte que cela cesse. Actuellement, je suis présentement à Mariehamn, puisque j'ai quitté Moscou, et suis propriétaire d'une boutique réputée de vêtements, souliers et accessoires pour femme. Je ne manque de rien, je vis aisément et ne suis soumise à présent qu'à mes désirs, mes besoins et mes envies. Autrement dit, je ne suis soumise qu'à ceux qui réussissent à répondre aux besoins de mon corps. Au final, je peux dire que ma situation n'a pas entièrement changé, puisque j'étais soumise aux ordres, et le suit toujours présentement.
QUE PENSES-TU DE MARIEHAMN ET DE SES HABITANTS ? Naïfs. Encore plus que je ne le suis moi-même. Parfois, j'ai l'impression que les habitants de Mariehamn sont plongés dans un brouillard invisible et persistant de naïveté et d'insouciance, comme si ce qui se trafiquait autour d'eux ne les intéressaient pas. Comme si ce qui se passait dans la maison voisine n'existait pas. Comme si leurs problèmes allaient se régler dans un clignement de cils. Grâce à cette inexplicable et délicieuse naïveté qui règne sur presque toute la ville de Mariehamn, j'arrive à mettre à profit la même pour leur dérober ce qu'ils ont de plus cher. Pas pour mon plaisir personnel, non, mais pour survivre. Pour continuer à mentir sans éveiller les soupçons. Pour délivrer mon corps de ses envies les plus bestiales. Au fond, je les aime bien, les habitants de Mariehamn.
QUEL EST-CE VICE QUI TE DÉVORE ? En suis-je rendue au point où je ne sais plus ce que je fais? Au point où je suis à présent, inconsciente de mes actes? Le mensonge qui glisse comme n'importe quelle vérité, le vol en douce autant chez les plus malfamés que chez les gens de la haute société, c'en est devenu une habitude comme une autre. Mon mode de vie : je ne vis que pour ça, que comme cela. Mais ce n'est pas tout. Bien sûr que non, il faut que je sois bien plus que ça. Sinon, qui serais-je? Les sensations que quémande mon corps me poussent à la soumission. Soumise à n'importe qui, à n'importe quoi. Parce que je l'ai toujours été, mais aussi parce que c'est ce dont j'ai besoin pour éteindre ce feu qui tiraille constamment mes entrailles, mon corps, mon coeur et ma tête. Est-ce raisonnable? Pour moi, c'est tout à fait normal...
QUEL EST TON SECRET ? Nous ne sommes jamais ceux que nous prétendons être. Telle est la phrase exacte qui cache cet affreux secret que je ne peux dévoiler. Une femme de ménage, une cliente, et de l'argent. Beaucoup d'argent. C'est tout ce que je peux dévoiler, sinon...ce ne serait plus un secret, le serait-ce? Cependant, n'oubliez pas : nous ne sommes jamais ceux que nous prétendons être...
EN AMOUR C’EST PLUTÔT COMMENT ? Tout le contraire de ce que je suis lorsque j'apparais aux yeux des autres. Faible, mais pas soumise. Inconsciente, mais pas naïve. Effrayée, mais pas menteuse. Passionnée, mais pas déconnectée. L'amour est l'un de ces problèmes qui me fait retrouver ma vraie nature. Cette fille que je suis réellement et que j'étais autrefois. La demoiselle douce, pleine de gentillesse et de bonté, qui ne dérogeait aucune règle, aucune loi. En fait, je suis peut-être toujours cette fille, mais avec cet aspect un peu plus...pervers. Pour ne pas trop s'écarter du sujet, je dirais qu'en amour, je suis celle qui reste soumise à une seule chose : cette dépendance affective.
QUEL EST LA PIRE CHOSE QUE TU AIES FAITE ? Je vous en prie, laissez-moi au fond du gouffre pour oublier mes erreurs. Je ne peux pas faire d'erreurs. Je suis à toi, à lui et à elle, mais pas à moi-même. Ce n'est pas moi qui me contrôle, les autres ont entière possession de moi-même, et je l'accepte, ou plutôt j'y suis obligée. La pire chose que j'ai pu faire a probablement été de résister à un homme. La tentation, l'inexplicable attirance et le puissant désir ressenti envers cet inconnu qui venait dans ma direction m'a poussé, sans raison, à le fuir. En y pensant bien, c'est sans équivoque la pire chose que j'ai fait depuis que je suis à Mariehamn. Pourquoi? Parce qu'à présent, je croise cet homme partout. Il me lance constamment ces regards flous que je ne comprends pas, mais que je veux cerner. Parce qu'il m'attire irrévocablement et parce que ce que je ne sais pas, c'est que je l'attire aussi. Il me veut. Je le veux. Mais ça, ni l'un ni l'autre ne le sait. Et c'est sans hésitation que je répondrai que c'est la pire erreur de ma vie.

PSEUDO/PRÉNOM : Little Criminal alias Cynthia. ÂGE : 16 ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION : 6 jours sur 7. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM : Grâce à Jorgen, que je connais d'un autre forum. LE MOT DE LA FIN : Malgré la difficulté que j'ai eu de me choisir mon personnage, j'adore déjà le forum!