NOM: Katainen. PRÉNOMS: Mikaela. SURNOMS: écrire ici. ÂGE: 25 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 2 février 1988 à Lieksa. NATIONALITÉ: finlandaise. ORIGINES: Suédoise par sa mère. STATUT CIVIL:  célibataire. MÉTIER/OCCUPATIONS: Cow-girl. CONTE ORIGINEL: la petite gardeuse d'oies des frères Grimm. CARACTÈRE: déterminée, elle sait utiliser ses atouts physiques, manipulatrice, elle a confiance en elle, elle sait se servir des personnes pour son intérêt, elle est allumeuse et fière PATHOLOGIE: Obsédée par l'homme qu'elle aime : elle fera tout pour l'avoir, quitte à tuer celle qui l'empêche d'être en couple avec lui. Un besoin de vengeance car pour elle ce qui lui arrive ne devait pas lui arriver. GROUPE: queen bee kam zu seiner rettung.

MAIS DE QUEL CONTE VIENS-TU ? d'un conte qui montre que celle qui devait jouer un rôle peut parfois y échapper par la manipulation de personne qui sont déterminées : la petite gardeuse d'oies.
TE JUGEAIT-ON HÉROS OU MÉCHANT ? ni l'un, ni l'autre. Mikaela est une personne qui a perdu sa chance et qui a vécu la vie qu'elle ne devait pas vivre. Elle survie. Mais si un jour elle doit passer à l'acte, elle le fera, quitte à tuer.
QUELLE EST TA SITUATION AUJOURD’HUI PAR RAPPORT À TA VRAIE HISTOIRE ? Je vis, je survis. La seule chose que j'ai pu faire est de vendre ma beauté à de purs inconnus. Mais j'ai de la chance : je suis une demoiselle de compagnie de gens de la haute société. La vie aurait pu être pire : le trottoir des bassesses, du "peuple", de ce petit monde. Si j'avais eu cette malchance, mon corps, ma santé auraient été dégradés.
QUE PENSES-TU DE MARIEHAMN ET DE SES HABITANTS ? J'aime la haute société de cette ville. C'est mon petit monde. Je connais la plupart des hommes de la bourgeoisie : "un tel aime que je le frappe", "lui aime les câlins", "celui-là c'est du rapide", "lui, sa femme ne le satisfait pas ou ne sait pas le satisfaire". Je connais tous leurs petits secrets et eux ne savent rien de moi. Mais surtout, un de ses habitants est l'homme de ma vie.
QUEL EST-CE VICE QUI TE DÉVORE ? Un vice ?! Je ne crois pas avoir de vice. Ou alors si j'en ai un, c'est ma mère. C'est elle qui m'a obligé à devenir ce que je suis en m'enlevant l'homme de ma vie. Ou alors si j'ai un vice, c'est une faiblesse : je veux l'homme de mes rêves. Cet être est la perfection, ma perfection. C'est l'homme qui devait m'épouser et une sal ..., une saleté me l'a volé, me l'a enlevé.
QUEL EST TON SECRET ? Qui n'a pas un secret ? Le plus grand secret d'une personne est celui qu'elle ne dira qu'à la personne dont elle a la plus grande confiance. Le miens ?! Personne ne sait qui je suis, à part moi. Ma famille ne sait pas que je suis une escort girl. Si ma famille le savait, que dirait-il ? Que je suis tombée bien bas et je ne pourrais jamais remettre les pieds chez moi. J'ai fait ce métier pour retrouver l'homme que j'aime. Toutes mes camarades ne savent pas ma vie d'avant, celle où j'avais fortune, richesse, amour paternel et maternel. Depuis de l'eau a coulé sous les ponts.
EN AMOUR C’EST PLUTÔT COMMENT ? En amour, c'est plutôt l'horreur. L'homme que j'aime ne sait pas qui je suis. Il a épousé la mauvaise personne, tout ça à cause de celle que je dois nommer "mère". Croyez-vous vraiment que votre mère veut votre malheur ? Moi si ! Elle a tout fait pour que j'épouse la mauvaise personne. C'est une manipulatrice.
QUEL EST LA PIRE CHOSE QUE TU AIES FAITE ?La pire chose est de me faire avoir par cette femme qu'on prétend être ma mère. Elle voulait que j'épouse mon cousin et m'a remplacé par ma femme de chambre pour que cette dernière épouse l'homme de mes rêves. Cette femme de chambre sera la première à faire les frais de ma vengeance. Il ne faut pas me barrer la route. Une fois que ma vengeance aura frappé cette ville, je reprendrai la place qui devait être la mienne.

CRÉDITS @BAZZART.

story of my life.

La vie est parfois vache

Mon début de vie

Ma vie était parfaite : « j’étais de la haute » comme on se le disait entre nous, nous personne d’un même rang social. Je vivais dans un conte de fée, certains diraient. Mes parents étaient reconnus à Lieksa : mon père était comptable à la base. Un petit comptable de quartier qui petit à petit avait réussi à grimper les échelons et à créer sa propre société avec des comptables. Les gens lui faisaient confiance et nous, nous ramassions l’argent qui coulait à flot. J’étais fille unique. Pourquoi risquer d’avoir plusieurs enfants qui se déchirent à la mort de leurs parents pour avoir une part d’héritage quand un seul suffit ?! Certes, mon père n’avait pas été content d’avoir une fille. Que peut-on faire d’une fille ? Une fille c’est futile, ça n’a le goût que d’avoir un enfant et rien d’autres. Ça se fait dévorer avant même d’avoir réussi. Ça ne sait pas manipuler l’argent. Et pourtant, mon père se trompait. J’étais un génie dans mon genre : quand je voulais quelque chose, je savais l’obtenir. Il le comprit très vite et il n’eut plus de doute sur la fortune que je pourrais créer de mes petites mains.

Ma vie ne peut pas se faire sans lui, mais …

Notre vie était idéale, jusqu’au jour où je rencontrais ce jeune homme. Il avait mon âge, d’après mon souvenir. Il était beau, il était fort, mon cœur craqua. C’était mon âme sœur, j’en suis sûr. C’était l’homme de mes rêves. Il me le fallait. Je mis tout en œuvre pour le séduire, le conquérir. Ma mère qui avait vu tout le manège et qui avait compris ce que je faisais, ne vit pas d’un très bon œil cette situation. L’entreprise que mon père avait crée risquait de tomber dans les mains de cet homme, un étranger, un homme qui n'avait pas notre sang. C’était une entreprise qui devait être familial. Elle voulait que j’épouse mon cousin : c’était un thon, un incapable, il ne ferait qu’écrouler ce que mon père avait bâti en une vie. Et avec une machination que seule elle savait faire, elle réussi à me voler l’homme de mes rêves.

Ma vie ne peut pas se faire sans lui, mais ...

Notre vie était idéale, jusqu'au jour où je rencontrais ce jeune homme. Il avait mon âge, d'après mon souvenir. Il était beau, il était fort, mon coeur craqua. C'était mon âme soeur, j'en suis sûr. C'était l'homme de mes rêves. Il me le fallait. Je mettais tout en oeuvre pour le séduire, le conquérir. Ma mère qui avait vu tout le manège et qui avait compris ce que je faisais, ne vit pas d'un très bon oeil cette situation. L'entreprise que mon père avait créée risquait de tomber dans les mains de cet homme, un étranger, un homme qui n'avait pas notre sang. C'était une entreprise qui devait être familiale. Elle voulait que j'épouse mon cousin : c'était un thon, un incapable, il ne ferait qu'écrouler ce que mon père avait bâti en une vie. Et avec une machination que seule elle savait faire, elle réussie à me voler l'homme de mes rêves.

Quand on a une mère diabolique, tout peut se faire.

Son idée était simple : elle me remplaça par ma femme de chambre qui avait mon âge. Elle lui passa mes vêtements et elle lui donna la chance de pouvoir avoir une autre vie que celle qu'elle menait jusqu'à présent.
Quant à mon sort, ma mère s'en chargea. Elle me confia à ma tante, la mère de ce cousin qu'elle voulait à tout prix que j'épouse. Elle m'envoya à une ville voisine de Lieksa.
Là, cette partie de ma famille m'accueillie bras ouverts.
J'avais de la glaire qui me montait à la gorge : cet homme allait être mon mari ?! Non, quelle horreur ! Je ne pouvais l'imaginer : ses mains sur mon corps encore virginal, ses baisers sur ma bouche ?! Il en rêvait j'en suis sûr chaque nuit. C'était affreux. Ce n'était pas ma vie. Ma vie devait être avec celui qui me croyait encore à Lieksa. Lui pourrait me toucher, m’embrasser, faire de moi sa maitresse, sa put***. Pas mon cousin, ça m’était interdit. Ce n'était pas très catholique comme mariage, non plus. Il était de mon sang, on n'avait grandit ensemble, jouer ensemble. C'était une personne de ma famille. Quelle horreur !

Un soir …

Le soir de mon arrivée, après les débuts des préparatifs de mon mariage, mon cousin s'introduisit dans ma chambre. Je ne l'entendis pas, je dormais dans des draps de soie. J'avais le sommeil lourd après cette journée. Je dormais profondément. Je rêvais, je fantasmais sur l'homme de mes rêves, celui que je voulais.
J'avais réfléchi à comment m'enfuir, avant de m'endormir telle la belle au bois dormant. Mais aucune idée ne m'était apparue bonne. Je savais bien que je ne réussirais jamais à avoir cet homme, comme ma mère avait réussi sa machination. Je le voulais, mais je savais que c'était foutu. Mais le pire n'était peut-être pas encore arrivé, n'était pas encore ce soir.
Mon cousin profita de mon sommeil pour m'admirer et tenta de me toucher et puis, ....
Je me réveillais en sursaut. Il avait relevé ma chemise de nuit et m'embrassait ma poitrine. Nous nous débâtions. Malgré mes cris, mes pleures, il avait pris le dessus. Personne ne vint m'aider, comme si un complot se montait contre moi. Tous voulaient donc que je sois la femme de ce violeur, profiteur. Je ne réussis pas à avoir le dessus. Il fit de moi sa maitresse d'un soir.
Après cette atrocité, une fois qu'il fut endormi, je pris quelques affaires et couru. Je courue, couru jusqu'à ce que mes jambes ne pussent plus me porter. J'étais quelque part. Je ne connaissais personne, mais j'étais sûr d'une chose : ils ne me retrouveraient pas.

Désormais !

C'était il y a 4 ans. J'ai appris que l'homme de ma vie s'était marié et installé à Mariehamn avec son épouse. Je m'y installais aussi. Ayant perdu cette spécificité de moi, je me recyclais. Je n'étais plus vierge et ne le serais plus, mais je savais que mon charme opérait pour ces jeunes mâles ou moins jeunes. Je me spécialisais dans la profession d'escort girl pour les hommes d'un certain rang social, en espérant qu'un jour, un de ces hommes viennent me voir pour que je l'aide.