Elle a reçu l'invitation du Duc, elle a sourit, et montrer à son frère. Un sourire d'ange, il n'est pas trop d'accord mais malgré tout, il cède, elle est heureuse, et lui vole un baiser. Et la voilà, au bord de la piscine, les pieds dans l'eau, en regardant son frère. Elle se demande bien ce que les autres doivent penser, qu'il ne soit pas près d'elle, mais elle a soif, il est parti galamment lui cherche un verre, grâce à ses sourires. Les pieds dans l'eau, elle s'amuse à les faire aller et venir, dans sa belle petite robe noir, qui lui coller à la peau, elle sourit au monde qui l'entoure, elle sent le regarde des hommes et des femmes, elle plait, et elle le sait. Ce n'est pas son excentricité qui les fait fuir, au contraire. Elle continue de sourire, et voit son frère arriver elle se lève, prends son verre et dépose un rapide baiser sur ses lèvres. Le goût lui manque, tout le temps, et le regarde en souriant. « Tu vois, on va s'amuser, non ? C'est la première fois qu'on voit quelque chose d'aussi luxueux. » Elle sourit, comme une enfant à qui on promet une glace. Elle trouve l'endroit magnifique, elle aurait aimé un château pareille, mais elle a son frère, c'est tout ce qui compte.

Arriver devant le manoir, invitation en main, il n’y a plus moyen de reculer et de dire « non, on y va pas. ». Surtout avec une bâtisse de conte de fée. Il avait pourtant ses raisons : être sûr que personne ne lance de regard  séducteur à sa sœur et surtout ne pas devoir porter le seul costume qu’il possédait. A son avis, il avait plus des airs de délinquant qui tentait de refourguer sa dope discrètement que d’un type qui avait fait un effort de tenue. Le seul point positif était qu’il ne faisait pas trop défaut avec la tapisserie. Le lieu était magnifique et brillait de milles feux. Ils étaient tombés dans un autre monde que même le travail ne leur offrirait pas. Pourtant si c’était ce que voulait Alia, il aurait été capable de trouver un moyen de lui offrir un luxe similaire en cherchant comment combiner plusieurs jobs ou faire fluctuer un peu plus le magasin. Et des idées pour celui-ci, il commençait à en avoir en regardant toutes ces belles femmes danser aux alentours. Tout était inspirant pour des jeux de séduction. Les danseuses, les serveurs, les décors,… Finalement, il n’était pas tant déçu d’avoir suivi Alia. Il s’empara de deux coupes de champagnes lorsqu’un plateau passa près de lui. Il revint aux côtés de sa sœur, en lui rendant son baiser à moitié, peu content qu’elle ait eut autant raison de l’avoir traîné avec elle.

« Quand on sera vieux et sénile, on possédera peut-être le même luxe. »

Il rigola légèrement, peu convaincu de cette avancée. Frosseri marchait bien mais de là à avoir un château. Surtout de cette classe. Tuomas venait à peine de remarquer les aquariums incrusté dans les murs lorsqu’un poisson passa devant celui-ci. Il but une gorgée de champagne et garda un sourire amusé par cette découverte. Les yeux aussi brillant en ce qui concernait la beauté des lieux et l'envie d'avoir la même réplique.

« Faudra juste pas oublier de nourrir les poissons. Mort, ça doit avoir moins de charme. »

Maintenant, ils sont tout deux dans le manoir, elle a quémandé d'aller vers la piscine, pour être un peu plus tranquille, pour pouvoir aussi s'amuser comme une petite folle. Elle n'a pas peur d'abîmer sa robe noir, qui lui colle à la peau, elle sait que si elle tombe dans l'eau c'est comme si elle n'a rien, elle rie à l'idée d'être ainsi, et l'image que Tuomas aura d'elle, elle sourit, à cette idée, elle aime bien lui faire plaisir, elle ne voit que par lui de toute façon, même si parfois, elle est un peu enfantine, un peu cette fille capricieuse, leur venue ici est un caprice, et elle le sait bien, tout comme Tam le sait, mais jamais, il ne relève, jamais il ne dit non. A tort, ou à raison, personne ne sait, mais ils sont là, tout deux, au bord de la piscine, à regarder les autres, les danseuses et tout le reste, Alia ressemble à une petite fille qui regarde les belles robes de mariées. Alia sourit, même si son frère rend le baiser qu'à demi, elle est bien, et même si cela est un rêve, elle aime bien, ce genre de chateau, si elle peut, elle en aurait un. . « Quand on sera vieux et sénile, on possédera peut-être le même luxe. » Vieux et sénile, ils s'aimeront toujours ? Elle le regarde, un moment, buvant la coupe de champagne plus tôt prise, du bout des lèvres et sourit tendrement. « Epouse-moi avant de penser à vieillir. » Elle sourit, une faux espoir qu'elle nourrit, se marier avec lui. Elle se demande s'il a moyen, puis, son regard retourne se plonger dans le mouvement de l'eau, apaisant et rassurant. Elle sourit, en pensant à son frère, à tout ce qu'ils ont accomplis. Elle remarque seulement les aquariums seulement quand Tam lui fait remarquer, elle regarde, et un peu plus d'étoiles brillent dans ses yeux. « Faudra juste pas oublier de nourrir les poissons. Mort, ça doit avoir moins de charme. » Elle le regarde, et ria doucement. « Au pire, on enverra quelqu'un le faire à notre place ! Et s'il oublie, on le donnera au lion ! »

Il lui obéit toujours et fait ce qu’elle désire. Il voulait un peu trop satisfaire ses moindres désirs, peut-être. Quoi qu’il en soit, il n’est pas mécontent. Il regarde les femmes d’un regard d’homme. Il ne pouvait pas rester indifférent, même si aucune d’elles n’arrivera à la cheville d’Alia. Il les observe mais c’est plus leur tenue et le jeu de séduction que ces dernières veulent entrainer qui l’intéresse. Tuomas voit bien sa sœur dans une telle tenue. Il l’imagine facilement. Même si sa robe du soir est juste magnifique et lui laisse aussi facilement envisager ses courbes. Mais sa réponse sur la possession d’un bien financier aussi important ne lui plut pas et il ne comprit pas tout de suite pourquoi.

« Je préfère penser à vieillir à tes côtés. L’alliance serait trop ridicule par rapport à l’amour. »

Un léger sourire aux lèvres, il l’embrassa. Un petit baiser rapide. Il arriverait probablement à se retrouver à lui offrir cette alliance, si elle insistait. Il ferait réellement tout pour lui plaire et la rendre heureuse. Mais le mariage, il faudrait encore attendre longtemps. A moins de changer d’identité et de se faire passer pour des gens qu’ils n’étaient pas, ça resterait un beau rêve.

« Ou aux crocodiles. T’en as pas senti un te frôler les orteils par hasard ? »

Il rigola. Les lieux étaient tellement majestueux et cachaient tant de choses, qui sait ce qui aurait pu se trouver dans l’eau. Une petite surprise pour ceux qui ne voulait plus quitter les lieux. Il devait bien y avoir une faille ou un problème avec ce château pour les faire partir lorsque leur hôte désirerait les voir partir car il se verrait bien rester ici plus longtemps avec Alia.

Alia est un peu capricieuse, et elle le sait, mais Tam cède à ses caprices, comme à une enfant, c'est un peu de sa faute. Leur venue est un caprice de la soeur, et le fait qu'elle peut voir que Tam ne regrette pas, elle sourit. Même si son attention pour les autres femmes la dérange un peu, elle se colle un peu à lui, l'air de dire ; Il est à moi. Elle s'en fiche un peu de savoir si elles ne font que travailler ou non. Tam est à lui, et à personne d'autre. « Je préfère penser à vieillir à tes côtés. L’alliance serait trop ridicule par rapport à l’amour. » Elle lui répond aussi rapidement qui lui a offert un baiser. Tuomas ne lui offre rarement des baiser par lui même, c'est pour ça qu'il faut les apprécier. Ce qu'elle fait, à chaque fois, et elle ne s'en lasse pas. Même si l'illusion d'un mariage plane au dessus de sa tête, elle veut continuer à vieillir près de lui, marié ou non, qu'elle importance. « Dis le moi, que tu m'aimes » Elle aime juste être rassurée, rien de plus, rien de moins. Elle a juste besoin d'entendre ces trois petits mots, de temps en temps. « Ou aux crocodiles. T’en as pas senti un te frôler les orteils par hasard ? » Elle rie, et bouge ses pieds dans l'eau, sans voir de crocodile, elle ne voit aucun défauts, elle aime la bâtisse, c'est tout. « Non, et puis, les crocodiles, c'est pas très beau je trouve, un lion, c'est plus .. majestueux ! »

Il faut croire que l’amour rend réellement aveugle et détruis les barrières fixés au départ. Du moins celles qui disaient : ‘je ne le ferai pas, quoi qu’il en coute’. C’était simplement une utopie qu’Alia détruisait à ses envies. Mais il adore la voir douter, et se coller à lui comme elle le fait. Ça prouve qu’elle tient assez à lui pour ne pas vouloir le partager. Un peu comme lui, la protège des regards des autres. Parfois il se disait que vivre à deux, tout seul et loin de la civilisation ne serait pas plus mal. Il n’y aurait personne pour tenter sa sœur d’aller voir ailleurs. Même s’il lui faisait confiance, lorsqu’on aime, on doute forcément. Mais ça ne prouvait rien ou pas assez. En tout cas pour sa sœur car il se retrouva vite à parler de mariage et d’amour. Conversation de fille qu’il se plaisait à avoir avec elle. Dans d’autre circonstance, rassurer quelqu’un sur ses sentiments en permanence l’aurait vite ennuyé mais là , non.  Il caressa doucement sa joue de son pouce, tandis que ses yeux d’homme amoureux se retrouvèrent à contempler ceux de la femme devant lui.

« Je t’aime Alia. Plus qu’aucun mot ne pourra le montrer. »

Il l’embrasserait bien une nouvelle fois. Il hésita une seconde puis se retint. Il fallait rester sage malgré ce genre de soirée, elle ne faisait que commencer. Et Tuomas n’avait pas encore assez bu pour se laisser porter au gré des envies et des sentiments sans aucun scrupule à l’égard des autres regards. Leur appartenance commune était bien marquée par leur proximité et les regards qu’il lui lançait. Il la regardait différemment que les femmes qui dansent. Il y avait plus de sentiments et cette petite étincelle dans ses yeux qu’aucune autre n’allumait réellement. Il ne cherchait pas non plus à ce que cela se produise. Il était bien avec Alia et il ne voulait pas détruire leur petit bonheur. Il rigola légérement en la voyant chercher après la bête. Mais entre la discussion et la vision d'elle aussi proche de l’eau, il ne put s’empêcher de la saisir, en l’agrippant par les hanches tout en disant d’un air paniqué : «  Je l’ai vu là ! Attention ! ». Il la tenait assez fermement pour s’assurer que peu importait ses mouvements, elle ne se retrouverait pas à l’eau et qu'il ne la suivrait pas non plus. Sa blague était peut-être de mauvais goût mais au moins , il avait un prétexte de plus pour la serrer contre lui et marquer son territoire auprès de quiconque tenterait une approche. Qui ne serait pas tenté par une femme de son genre.

«  Et puis qui a besoin d'un lion quand il a déjà une lionne. »

Il lui avait lancé ça sur un ton plus joueur, presque provoquant à cause de son air aguicheur. Et lui qui ne pensait pas que le champagne pouvait le rendre pompette aussi vite. Il devait se tromper. A moins que ce n'était qu'Alia qui lui faisait autant d'effet. Et il fallait dire que voir autant de corps à moitié nu, n'aidait pas Tuomas a se maîtriser au mieux avec elle.

L'amour est un mot trop complexe pour aussi exprimer la réalité des sentiments tout comme le fait que parfois, ils peuvent être interdit. Bon nombres d'idiots sont morts à cause de suivre l'interdit, pour être heureux, il faut partir, détruire l'interdit. Ce qu'elle fait, quitte à être jalouse. Elle n'aime pas partager, elle déteste ça. Ce qui est à elle, le reste. Personne d'autre ne peut y mettre ses mains dessus. Elle fait confiance en Tam, mais aux autres. Elle se dit que parfois, elle pourrait dire de partir, mais elle aime bien, malgré tout la ville. Alors, elle reste. Quitte à faire un ou deux crises de jalousie par jour. Elle sent sa caresse, et son regard, et lui offre un sourire qu'elle offre seulement à Tam, et à personne d'autre. Surtout quand il lui dit ses mots. Elle des étoiles pleins les yeux. « Tu m'aimeras jusque quand ? » Sous question implicite : Tu m'aimeras toutes ta vie ? Elle ne dit jamais ça. Elle pose la question, comme une enfant. Elle meurt d'envie d'un autre baiser, mais elle voit qu'il ne lui donnera pas. Elle est déçue mais n'en montre rien, elle l'aura une autre fois, son baiser. Mais elle sait qu'elle est à Tam, comme il est à elle. Tam, c'est à elle. Comme un label, ou un copyright. Elle aime son rire, et ne s'en lasse pas. Elle ne se rend pas compte qu'il la soutient et entre dans son jeu. « Au secouuuuuuuuurs ! » Elle éclata de rire, en se collant un peu plus à lui. « Je suis une lionne ? Je me voyais plutôt tigresse. Tu vois, comme ça .. » Elle l'embrassa longuement, en le griffant légèrement. Il a lancé le regard, elle a pris ça pour un demi-jeu.

Elle lui sortait les mots de la bouche, les un après les autres. Il lui dévoilait au fur et à mesure ses sentiments. Qu’il n’avait pourtant jamais pris la peine de cacher face à elle. Il ne la regarderait pas avec ce regard en ce moment, il ne lui caresserait pas la joue comme si elle était capable de se briser au moindre contact peu délicat. Sa question le fit néanmoins prendre un air plus sérieux et il fit mine de réfléchir à cette question qui ne demandait aucune réflexion.

« Jusqu’à ce que je trouve quelqu’un de mieux. –rire- Je t’aimerai jusqu’à mon dernier souffle. Jusqu’à mon dernier battement de cœur. Et il ne bat que pour toi. »

Sa première réponse n’était pas de bon goût mais c’était sa manière à lui de s’assurer qu’elle soit encore un peu jalouse. Et que rien n’ait changé depuis le premier jour. Il ne lui poserait probablement jamais les mêmes questions aussi directement. Il se concentrait de préférence sur ses gestes. Comme lorsqu’elle se serra un peu plus à lui, le rire de Tuomas venait de se rajouter au sien en la voyant rentrer dans son jeu. Mais il continue un peu plus à jouer. Et elle continue à sauter à pieds joints comme ils auraient pu l’espérer. Ces petits gestes montrant au reste du monde qu’elle était sienne et qu’il était sien. Il ne pouvait pas s’empêcher d’apprécier ça. Savoir que personne ne lui volerait sa lionne ou sa tigresse. Il n’eut pas le temps de protester sur l’appellation. Ses lèvres emprisonnées par celles de la jeune femme. Un baiser qu’il s’empressa de lui rendre avec autant d’amour et de passion. Ses mains quittèrent ses hanches pour pouvoir l’enserrer entre ses bras.

« Vas pour la tigresse, tant que tu me laisse une chance de survivre. »

Il gardait le sourire qu’il avait commencé à afficher en l’embrassant. Légèrement amusé. Malgré le baiser finit, il ne la lâcha pas pour autant. Au contraire, il lui vola plutôt un rapide bisous.

Non pas qu'elle stress à la réponse, elle a juste peur qu'une autre à droit à ses paroles, à ses promesses d'amour éternel, mais Tam n'est pas comme ça, et elle le sait, c'est juste une vieille peur enfantine qui ressort de temps en temps. Elle écoute sa réponse, en lui offrant un sourire tendre, un sourire doux. Elle lui dépose un baiser rapide sur le nez, avant de rire doucement. Le mien aussi ne bat que pour toi. Elle lui fait un sourire tendre, avant d'enter dans son jeu, après tout, il était là pour s'amuser, tout comme elle, et elle ne s'en priverait pas. Elle rit, avant de sentir ses lèvres contre les siennes, doucement, elle lui répond de tout son amour et de toutes sa tendresse. Elle le regarde, doucement, par après et écoute chaque mot, elle aime le son de sa voix, parfois, quand elle n'arrive pas à dormir, elle lui demande de lui racontait une histoire, et elle s'endort sur le timbre de sa voix. Tu as peur que je te dévores ? Mais n'ai pas peur ! Je ne mange que les trèèèèès gros ! Elle ria doucement, et il lui vola un autre baiser, elle le regarde, toujours dans ses bras, et fit en sorte qu'il tombe dans la piscine avec elle, une fois dedans, elle ressort, en éclatant de nouveaux de rire.