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 On eagles wings_ PV Paulina

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Thorsten S. Rasmussen

Thorsten S. Rasmussen
▲ HISTOIRES CONTÉES : 40
▲ ARRIVÉE A MARIEHAMN : 08/07/2013
▲ ÂGE : 29 ans
▲ EMPLOI/ÉTUDES : Médecin légiste
▲ CONTE ORIGINEL : La petite sirène
▲ AVATAR : Henry Cavill

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MessageSujet: On eagles wings_ PV Paulina   On eagles wings_ PV Paulina EmptyVen 16 Aoû - 2:52



Thorsten venait de relever son écran facial de protection et appuya, a l’aide des son index, sur le bouton qui coupait la musique classique qui animait aujourd’hui sa salle de travail. Il en avait fini avec celui-là, et ca tombait bien, son estomac était en train de lui rappeler que l’heure du déjeuner avait depuis longtemps sonnée. Une fin tragique…. Vraiment… Mort par noyade n’était jamais quelque chose qu’il aimait écrire sur un rapport, de un parce que cela faisait des dégâts pas possible aux poumons, de deux parce que la mort était pénible et vraiment trop lente, et de trois… Parce qu’il ne savait pas nager et qu’a chaque fois qu’il voyais sur sa table une nouvelle victime de l’eau, il s’imaginait allongé a sa place. La pauvre jeune femme s’était noyée en tombant dans un lac, elle n’avait eut aucune chance, et la mort avait sans aucun doute été plus que douloureuse. Le jeune homme regarda une dernière fois son travail, il avait fait du bon boulot, oui du très bon boulot.  Lorsqu’il était arrivé ce matin, de bonne heure, comme à chaque fois où il n’arrivait pas à dormir, on lui avait confié ce dossier, ou plutôt ce corps. Il y travaillait depuis sept heures déjà, et il n’était pas peu triste d’en avoir fini. Il avait récemment était intégré dans une équipe de la police scientifique de la ville, mais ca ne voulait pas dire qu’il arrêtait de travailler à l’hôpital, et pour l’hôpital, pour autant. Beaucoup trop de patient, trois salles de travail, trois médecins légistes et deux apprentis. Autant dire que les conditions n’étaient pas idéales, mais ca n’empêchait pas Thorsten de continuer a faire son travail du mieux qu’il le pouvait. Il aimait son travail, un mort ne mentait jamais. Et un mort, même si silencieux, parlait beaucoup, et en même temps était beaucoup moins agaçants qu’une personne bien vivante. Après un dernier soupire, il posa ses mains sur le chariot roula et le poussa vers les tiroirs réfrigérés.


    C’est fini maintenant…Je ne pense pas vous revoir Emilie, mais je vous souhaite tout le meilleur pour l’au delà. Votre famille devrait venir vous récupérer très bientôt.


Oui. Il parlait à ses patients. Toujours. Et ce n’était pas à cause de la solitude des lieux, il avait toujours refusé que les apprentis viennent dans sa salle de travail alors qu’il y était. Il y était bien forcé en de quelques occasions, mais il les ignorait toujours et continuait son travail comme s’il était seul. Avoir quelqu’un d’autre qui suivait le moindre de ses mouvements ne l’empêchait pas non plus de parler aux morts. Il trouvait ca normal, et ce depuis ses années d’étudiants. En parlant de ca, un bruit, qui le ramenait directement plusieurs années au part avant, le fit sourire. Des bruits de pas, mais pas n’importe quel pas. Il savait parfaitement à qui ils appartenaient sans avoir à regarder, ni même a se retourner. Il savait parfaitement qui poussait ce chariot ; il le savait tout aussi bien en raison de la façon que cette personne avait de pousser les chariots, a force de passer trop de temps enterrer dans cette salle d’autopsie, on finissait par reconnaître n’importe quel bruit ; mais il les reconnaissait aussi a leur façon de sonner bien particulière. Tout le monde marchait différemment, et cette personne la n’était pas différente des autres, elle avait une façon bien a elle de marcher. Il avait suffisamment observer les courbes de ses pieds, et il l’avait suffisamment regarder marcher, pour être absolument certain de ce qu’il avançait. Paulina…. Cette jeune femme était si chère a son cœur qu’il avait parfois du mal a se l’avouer….


    Tu m’apportes quoi aujourd’hui ? J’espère que tu as de quoi manger caché quelque part sous ton petit uniforme blanc… Je meuuuuurs de faim.


Il avait dit ca lorsqu’il avait entendu les portes automatiques se refermer derrière la jeune femme, alors qu’il avait le nez plongé sur ses instruments qu’il nettoyait.
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Paulina W. Svensson
Obsessive Princess

Paulina W. Svensson
▲ HISTOIRES CONTÉES : 154
▲ ARRIVÉE A MARIEHAMN : 18/05/2013
▲ ÂGE : 25ans.
▲ EMPLOI/ÉTUDES : Infirmiére.
▲ CONTE ORIGINEL : The Beauty and the Beast.
▲ AVATAR : Jessica Brown Findlay.

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MessageSujet: Re: On eagles wings_ PV Paulina   On eagles wings_ PV Paulina EmptyMar 20 Aoû - 22:51

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C’est toujours interdit de pratiquer une autopsie sur quelqu’un de vivant ?


C’était un long couloir dont les murs étaient couverts d’une peinture blanche qui datait de la construction de l’hôpital, à certains endroits, elle s’écaillait laissant tomber ses miettes sur un carrelage qui sortait tout droit d’un autre temps. Au milieu du couloir un des hommes qui faisaient partis de l’équipe d’entretien avait déposé un sceau dans lequel tombaient lentement les gouttelettes formées par la condensation sur les tuyaux qui parcouraient tout le plafond rongé par l’humidité. Les appliques poussiéreuses qui longeaient le mur clignotaient pour certaines, attestant de la vétusté des lieux, et surtout du manque d’intérêt que portait le conseil d’administration de l’hôpital à l’éclairage des coins les moins visités de l’hôpital. Pourtant au travers de ce couloir, résonnait déjà des pas, rapides, accompagnés du grincement des roues d’un brancard sur lequel gisait un corps recouvert d’un linceul blanc.
Blanche comme la mort dans son uniforme immaculé, l’infirmière poussait le cadavre jusqu’à sa prochaine demeure, là, il serait observé, touchée, et puis jugé. Le dernier jugement terrestre avant d’être confronté à une quelconque volonté divine. Poussé jusque dans ses retranchements, poussé à avouer tous ses crimes, et son ultime crime avait été de succomber au plaisir de la petite fée blanche. Poussière féerique aux effets dévastateurs qui avait lentement fait son œuvre jusqu’à plonger l’enfant fuyant sa vie dans un sommeil éternel. Les sirènes des ambulances, les suppliques répétés des médecins et tous les antidotes du monde n’auraient  suffi à réveiller le bel endormi, se laissant envouter par les trompettes des anges qui lui promettaient mille paradis aux délices hédoniques alors qu’il n’y avait que l’enfer derrière le portail du paradis. Pas plus de délices qu’ici-bas, pas plus de délices derrières les portes automatiques de la morgue.
Les portes s’étaient refermées derrière elle dans un murmure mécanique qui lui donnait l’impression, le temps d’un instant, d’être coupé du monde hospitalier dans lequel elle se noyait un peu plus chaque jour. Ce n’était pas son métier qui lui posait problème, mais plutôt les gens qu’elle croisait chaque jours, entre ivresses, maladie, idiotie, elle ne savait plus où donner de la tête, et sa conscience balançait entre l’envie de continuer sur cette voie, se faisant aussi amicale qu’elle le pouvait, ou l’envie de tout jeter à terre pour tout fouler du pied rageusement. Plus le temps passait plus sa misanthropie se révélait, plus les sables du temps s’écoulaient plus elle se voyait dans l’obligation de fuir cherchant l’air qui lui manquait, la tranquillité pour son esprit que trop scindé.
Paulina avait pourtant troqué son air d’ordinaire sinistre pour un simple sourire en coin, il ne l’avait pas regardé quand elle avait poussé le brancard jusqu’au milieu de la pièce, juste en dessous des rares néons allumés de ces lieux sombres. Il n’avait pas eu besoin de se servir de ses yeux pour la reconnaître, ils se connaissaient si bien, et puis peu nombreux étaient les infirmiers qui se donnaient la peine, ou l’envie, de descendre jusqu’à la morgue, si bien qu’elle était devenue la préposée aux cadavres. C’était un comble pour qui savait qu’elle genre de femme elle pouvait être, si vivante, dévorant la vie par tous les côtés, brulant presque la chandelle par les deux bouts sans tenir compte des risques qu’elle pouvait encourir. Finalement, peut-être n’était-elle pas si différente de cet homme, allongé sous la lumière diffuse des néons, peut être qu’un jour, elle aussi se retrouverait dans cette position après avoir succombé aux délices des fées de la luxure et du mensonge.
« Une aubaine qu’il n’ai pas tenu une heure de plus où tu aurais été obligé de te morfondre dans les délices du cannibalisme ! », tout en parlant, elle avait dévoilé un sac en papier gonflé de deux sandwichs qu’elle n’avait pas confectionné de ses blanches mains, mais qu’elle avait tout simplement acheté à la cafeteria. Si la nourriture qu’ils y servaient était tout bonnement infecte, il en était autrement des casse-croutes fais à base de pains de mie, après tout, il n’y avait pas besoin d’être chef cuisinier pour réussir à mettre du beurre et du jambon sur deux tranches de pains. « Sandwich au thon et avec peut être deux ou trois tomates qui se baladent dedans, je n’en sais rien. Il n’y avait plus que ça quand je suis passé. ». Toujours souriante, elle s’était approchée du médecin légiste, et pendant qu’il finissait de nettoyer les divers ustensiles qui lui permettaient d’ouvrir puis d’observer vices et viscères des victimes de la vie, elle s’était dressée sur la pointe de ses pieds pour venir plaquer sur sa joue un doucereux petit baiser. Sans attendre, elle s’était aussitôt éloignée de lui, contournant le cadavre qui trônait, toujours recouvert de son voile, au centre de la pièce, pour venir s’asseoir sur l’une des tables d’autopsies. Faute de chaises c’était le seul endroit où l’on pouvait vraiment s’asseoir quand il n’était pas encombré par un corps déjà à moitié ouvert.
« Si tout l’hôpital pouvait être comme cette morgue, le boulot d’infirmière serait génial. Pas obligé d’écouter les patients geindre parce qu’ils n’ont pas assez de morphine, alors qu’une dose plus importante pourrait les tuer. Arrêter de s’occuper des débiles qui consultent les urgences pour un simple rhume et qui te prennent pour une idiote quand tu leur tends leur feuille de sortie sans qu’aucun médecin ne se soit donné la peine de les voir. Thor… Tu es mon rocher au milieu de la mer démontée. »,  Joueuse jusqu’au bout des ongles, elle avait usé et abusé de toutes les métaphores maritimes qui lui étaient venues à l’esprit depuis qu’elle avait découvert cette légère phobie de l’eau qu’il avait développé. Comme la plupart des peurs elle était infondée et insensée, surtout pour un médecin légiste qui ne foutait jamais les pieds sur une plage et encore moins à la piscine… Qui aurait eu l’idée d’aller à la piscine dans un pays où il faisait rarement plus de vingt degrés même en été ? Mais il y avait tout de même quelques vérités d’énoncées, il était son ami, l’un de ses rares amis, et c’était à lui qu’elle se raccrochait quand tout semblait foutre le camp dans sa vie. Il était sa bouffée d’oxygène dans cet univers qui l’étouffait.

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Thorsten S. Rasmussen

Thorsten S. Rasmussen
▲ HISTOIRES CONTÉES : 40
▲ ARRIVÉE A MARIEHAMN : 08/07/2013
▲ ÂGE : 29 ans
▲ EMPLOI/ÉTUDES : Médecin légiste
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▲ AVATAR : Henry Cavill

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MessageSujet: Re: On eagles wings_ PV Paulina   On eagles wings_ PV Paulina EmptyVen 23 Aoû - 0:28


Il était vraiment affamé. Son ventre était d’ailleurs en train de lui rappeler qu’il était l’heure pour lui de penser a manger. Comme bien souvent lorsqu’il travaillait, son estomac ne se manifestait qu’une fois les dernières sutures faites. Lorsque son cerveau était trop occupé a son travail, tout le reste passait au second plan. Mais maintenant qu’il avait terminé et que son esprit se remettait à divaguer, il avait faim. Paulina le connaissait, et elle devait surement avoir pensé au fait que, tête en l’air comme il pouvait l’être, il n’avait pas penser a amener de repas, ni même a en acheter plus tôt dans la journée, ce qui faisait qu’il se retrouvait sans rien. Les probabilités qu’il monte a la cafeteria, ou dans la salle de repos de l’hôpital, étaient on ne peut plus faibles, il allait donc rester dans son frigo souterrain a mourir de faim si elle ne lui amenait rien a grignoter. Personne d’autre qu’elle ne le faisait. A vrai dire, pas grand monde dans cette hôpital ne descendait jusqu’ici a part les médecins légistes, elle, et les cadavres. Joyeuse compagnie qui s’offrait a lui. Son doigt ganté glissa sur le manche en acier glacé d’une de ses pinces qu’il venait a peine de nettoyer. Il aimait chacun de ses outils ; il les connaissait tous, connaissait leurs points forts tout autant que leurs faiblesses ; il savait tout d’eux et en prenait énormément soin. Eux, il les aimait. Ses collègues…. Pas vraiment. A part elle. Mais elle, elle était différente. Il la connaissait depuis ce qui semblait être toujours et il n’aurait renoncer a elle pour rien au monde. Ils avaient tout partagé, et ils partageaient encore tout… C’était comme ca, et pas autrement. Il espérait d’ailleurs secrètement que rien ne changent jamais entre eux. Mais il savait que ce n’était pas possible, alors il profitait de ce qu’ils avaient pour l’instant. Elle était sa meilleure amie, sa confidente, sa raison d’être et son roc. Et parallèlement, elle était aussi son épicerie, ce qui était loin d’être négligeable.


    Une aubaine qu’il n’ai pas tenu une heure de plus où tu aurais été obligé de te morfondre dans les délices du cannibalisme !  
    Thorsten parti dans un éclat de rire. Se réjouir de la mort de quelqu’un... Oui ca ne le faisait plus rien a présent, et c’était triste, mais c’était comme ca. C’était surtout la façon qu’elle avait de présenter les choses qui le faisait rire. Il était toujours plus joyeux quand elle était la. Elle n’aurait pas été particulièrement tendre la pauvre… Et puis… je n’aurai pas pu partager avec toi; je me serais gardé les meilleurs morceaux.
    Sandwich au thon et avec peut être deux ou trois tomates qui se baladent dedans, je n’en sais rien. Il n’y avait plus que ça quand je suis passé.
    Ce sera toujours bien meilleurs qu’un morceau de foie trop arrosé. Merci Lina….



Il avait dit ca juste avant de sentir les lèvres de la jeune femme sur sa joue. Sans s’en rendre compte, un sourire idiot s’installa sur son visage. Il lui fallut quelques secondes pour se reconcentrer sur ce qu’il faisait, a savoir essuyer ce qu’il venait de laver.


    Si tout l’hôpital pouvait être comme cette morgue[…] Thor… Tu es mon rocher au milieu de la mer démontée.


Le jeune homme avait profité de son monologue pour se rapprocher de la jeune femme. Elle était la seule, avec lui, a oser s’asseoir sur les tables d’autopsie. Il dormait même dessus quand il en avait besoin, et tout les deux avaient partager un moment intime, et sauvage, sur cette même table. Il l’écouta parler alors qu’il attrapait un des sandwichs qu’elle avait amenés. Il avait vraiment faim. Il stoppa pourtant tout actions lorsqu’il entendit la métaphore qu’elle venait d’utiliser. Il lui donna un coup d’épaule avant de déposer, a son tour, un baiser sur sa tempe.


    Vraiment ? Encore une remarque sur le fait que je ne sache pas nager ? Très mature Lina….. Vraiment très mature. Je vais y avoir le droit jusqu'à la fin de tes jours ? Et tu sais…. Je reçois des débiles ici aussi, qu’ils y entrent les pieds en avant, ou les pieds sur le sol…. Il déballa son sandwich comme s'il n'avait pas mangé depuis trois mois et mordis dedans. Mmmmmm. Mon estomac te dit merci pour ca !


Oui oui, il avait parlé la bouche pleine.


Dernière édition par Thorsten S. Rasmussen le Dim 1 Sep - 1:20, édité 1 fois
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Paulina W. Svensson
Obsessive Princess

Paulina W. Svensson
▲ HISTOIRES CONTÉES : 154
▲ ARRIVÉE A MARIEHAMN : 18/05/2013
▲ ÂGE : 25ans.
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▲ CONTE ORIGINEL : The Beauty and the Beast.
▲ AVATAR : Jessica Brown Findlay.

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MessageSujet: Re: On eagles wings_ PV Paulina   On eagles wings_ PV Paulina EmptyLun 26 Aoû - 12:10

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C’est toujours interdit de pratiquer une autopsie sur quelqu’un de vivant ?


Elle aime cet homme, elle l’aime mais pas de cet amour dont parlent les histoires, pas de celui que l’on qualifie avec une grand « A ». Si elle l’aime ce n’est pas comme l’un de ces amants, pas non plus comme elle pourrait aimer son mari, mais comme un frère. Un frère avec qui elle avait un lien particulier, un lien certes incestueux, mais qui avait le ton de la soutenir, elle et tout le bagage de problèmes qu’elle portait sur ses épaules. Et Thor, dans la marée houleuse de sa vie tourmentée resté le phare qui lui permettait, toujours, de regagner la berge, saine mais surtout sauve. Elle se raccrochait à lui comme elle ne s’était jamais raccrochée à qui que ce soit, elle suffoquait quand il était loin d’elle, et sa confiance lui était acquise à jamais. Son roc, disait-elle, mais il était bien plus que ça, il était son ami, son meilleur ami, le plus fidèle, qui portait avec elle le lourd fardeau des secrets. Alors, ce frère à la fidélité sans borne, elle le regardait, et se perdait dans sa beauté aussi bien renfermée dans son regard que celle de ce sourire qu’il exposait sans vergogne. Elle se laissait bercer par la douceur de sa voix grave, et se laissait convaincre que tout aurait été plus facile si elle l’avait convaincu de l’épouser lui, plutôt que de se persuader qu’Aleksi Svensson était la personne qu’il lui fallait.

Un demi-sourire sur ses lèvres, elle le regardait dévorer son sandwich avec gourmandise, et s’étonnait qu’il ait pu trouver en ce repas peu ragoutant un quelconque plaisir. Mais l’estomac avait ce pouvoir de rendre tout délicieux quand la faim venait frapper à la porte de l’esprit, et qu’importait toute la volonté du monde quand l’affamé se trouvé face à l’objet de son supplice. Mais ses mots raisonnaient dans sa tête se faisant l’écho de ce qu’elle avait entendu un peu plus tôt, et sans qu’elle ait eu le temps de s’en apercevoir, elle sentit poindre en elle un soupçon de regrets. « Mature ? », pensive, le mot était sorti d’entre ses lèvres blêmes sans qu’elle ait le temps de l’emprisonner dans sa gorge. « Tu sais que c’est la deuxième fois qu’on me fait cette remarque. Mais je crois que je préfère ta façon de le dire. C’est… », elle avait marqué une pause, le temps de relever les yeux vers lui, et d’afficher un mince sourire. « Beaucoup moins blessant. ».

Balançant ses jambes dans le vide sur un rythme inconnu qui lui trottait dans la tête, pseudo rythme guerrier qu’elle aurait volontiers apparenté aux épopées Wagnériennes, elles trahissaient un certain malaise, bien plus qu’un mal-être, chez Paulina, qui d’ordinaire était si calme. D’un calme olympien qui ne venait jamais troubler le sommeil des habitants de la, si sinistre, morgue de l’hôpital de Mariehamn. « Bref… Ne fais pas attention à ça, ça n’a pas d’importance. », et elle éludait sans vergogne ce problème dont elle prétextait pour elle-même ne pas avoir la solution alors qu’au fond, il n’y avait qu’une raison à sa fuite. Il l’avait blessé par sa rudesse, son indifférence, et finalement en lui renvoyant cette image qu’il avait d’elle ; mais les histoires de son mariage ne regardait qu’elle, qu’elle, lui, et tous ceux qui se donnaient la peine de lire les feuilles de chou des magazines de presses à scandales, puis d’y prêter ne serait-ce qu’un peu d’attention.

« Ne t’inquiètes pas ! Surtout, ne t’inquiète pas ! ». Qui ne se serait pas inquiétait en entendant quelqu’un commencer une conversation de cette façon, mais elle ne lui laissa certainement pas le temps de cogiter à ce sujet, qu’elle avait déjà embrayé sur la suite, cessant de faire balancer ses jambes pour mieux triturer ses doigts, faisant mine d’y gratter un vernis inexistant. « Mais j’aurais besoin de mes clés d’appartement, et hier, en arrivant devant ma porte, je me suis rendue compte que je ne les avais pas sur moi, le seul à avoir le double, c’est toi. », elle redoutait d’avoir à lui demander ça, parce qu’il était loin d’être idiot, et même le plus idiot aurait comprit que si elle cherchait à rentrer chez elle, dans cet appartement où elle n’avait pas mis les pieds depuis six mois, c’était qu’il y avait quelque chose qui clochait là où elle vivait à présent. Et elle se sentait incapable de lui mentir, incapable, de lui cacher quoi que ce soit, parce qu’il était son cas, son meilleur ami, celui avec lequel elle partageait tous ses secrets.

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Thorsten S. Rasmussen

Thorsten S. Rasmussen
▲ HISTOIRES CONTÉES : 40
▲ ARRIVÉE A MARIEHAMN : 08/07/2013
▲ ÂGE : 29 ans
▲ EMPLOI/ÉTUDES : Médecin légiste
▲ CONTE ORIGINEL : La petite sirène
▲ AVATAR : Henry Cavill

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MessageSujet: Re: On eagles wings_ PV Paulina   On eagles wings_ PV Paulina EmptyMar 27 Aoû - 1:49


En règle générale, il était l’exemple fait humain des bonnes manières. Sa mère avait toujours fait un point d’honneur a parfaire son savoir vivre et son maintient. Elle lui avait dit et répété, encore et toujours, que dans un monde comme celui-ci, les bonnes manières auraient toujours leur place, et qu’au final, c’est ce qui le différencierait des autres. Elle ne s’était pas trompée, et même s’il ne l’appréciait pas réellement, il lui serait toujours reconnaissant de lui avoir enseigné ça. En société, il se démarquait toujours un peu, que ce soit par ses attitudes de prince galant, ou que ce soit par son attitude que certains qualifiaient de coincé. Mais tout ça disparaissait avec Paulina. O il était toujours galant et serviable, il avait juste un peu plus de laissé allé dans ce qui était manière. Parler la bouche pleine faisait parti de ces laissés allés, et puis, il avait faim, il avait une excuse ! Tout était tellement plus simple quand elle était la avec lui, et il aurait aimé que cela puisse durer toujours, mais ce n’était pas le cas, elle avait trouvé une autre chaussure qui lui allait mieux au pied. Et même s’il la voyait moins en dehors du travail, il savait de source sure, et n’aurait jamais pu douter de ce fait, qu’il aurait toujours une place de choix dans son cœur. La quantité de choses qu’ils avaient partagée était bien trop importante pour que tout s’envole d’un coup. Tous deux connaissaient les secrets les plus profonds de l’autre, et même si son secret a lui était assez étrange, il fallait le reconnaitre, elle ne s’était pas enfuie en courant, au contraire même. Si ce n’était pas un signe, il ne savait pas ce qui pouvait en être un. Son esprit s’était mis a divaguer, il le savait, c’était surement le fait de manger en étant affamé.

    Mature ?


La voix de la jeune femme le fit sortir de ses pensées et il se retourna vers elle. Il savait tout les deux que Paulina n’était pas forcément la personne la plus mature sur terre, ou peut-être que comparé a lui, qui était plus barbant qu’un vieux paillasson devant une maison de retraite, elle était beaucoup moins mature. Mais ca ne l’avait jamais dérangé, bien au contraire. Et pourtant, ce très court mot l’avait fait réagir. Ou plutôt, la façon qu’elle avait eut de le dire l’avait fait réagir. Elle l’avait prononcé comme si elle était…Triste….

    Tu sais que c’est la deuxième fois qu’on me fait cette remarque. Mais je crois que je préfère ta façon de le dire. C’est… Elle marqua une pause. Pause durant laquelle il avala promptement une immense bouchée de son sandwich qui eut du mal a passer. Beaucoup moins blessant.


Il ne s’était pas trompé, elle n’allait pas bien. Quelqu’un lui avait fait du mal. Il fut heureux d’avoir avalé un quart de second plus tôt, sinon il se serait très probablement étouffé sous la pulsion de colère qui traversa son corps. Il la regarda balancer ses membres dans le vide dans un silence parfait. Ca ne lui plaisait pas. Pas du tout. Il voulait voir si elle allait continuer, mais le silence s’installait un peu plus profondément.

    Lina…
    Bref… Ne fais pas attention à ça, ça n’a pas d’importance.


Elle venait de lui couper la parole. Preuve que ca n’avait pas “pas d’importance”. Quelqu’un l’avait blessée. Il ne savait pas comment, il ne savait pas quand, il ne savait pas qui et il ne savait pas pourquoi, mais il savait qu’il n’allait pas tolérer ca. Paulina était plus précieuse qu’une princesse. Elle méritait le meilleur du meilleur, et si quelqu’un lui refusait ce droit, les choses n’allaient plus se passer aussi souplement.

    Ne t’inquiètes pas ! Surtout, ne t’inquiète pas !
    Trop tard et tu le sais… Alors évite de me sortir ca… Lui aboyer dessus ne servait a rien, mais lui rappeler que malgré sa naïveté qu’elle lui reprochait par moment, il était loin d’être lent du cerveau. C’était même d’ailleurs tout le contraire, surtout en ce qui la concernait elle. Elle était surement ce qui était de plus précieux a ses yeux.
    Mais j’aurais besoin de mes clés d’appartement, et hier, en arrivant devant ma porte, je me suis rendue compte que je ne les avais pas sur moi, le seul à avoir le double, c’est toi.


Thorsten grogna. Un vrai grognement animal ; le genre de grognement qu’il ne sortait qu’avant de frapper quelqu’un de toute sa force. Il n’avait pas grogné souvent dans sa vie, mais quand cela arrivait, on savait généralement assez vite que cela ne présageait rien de bon. Le jeune homme posa son sandwich, a moitié terminé, quelque part sur la table d’autopsie, non loin de lui. Elle avait besoin de ses clés, clés qu’elle lui avait confiées alors qu’elle était à deux doigts de se marier. Si elle en avait besoin alors qu’elle avait l’air aussi abattue, c’est qu’elle désirait quitter sa demeure conjugale.

    Je te jure que si j’apprends qu’il t’a fait du mal…. Je le tue. Et je le ferai d’une telle façon qu’il faudra au moins 3 experts en puzzle pour arriver a savoir que c’est lui, et qu’aucun expert criminelle n’arrivera a déterminer ni la cause, ni le coupable. Etre médecin légiste et travailler en très très étroite collaboration avec une équipe d’investigation criminelle lui avait permis de mettre au point plus d’une mort parfaite. Les clés sont a toi… Tu les récupères quand tu veux… Par contre, elles sont à la maison.

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Paulina W. Svensson
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MessageSujet: Re: On eagles wings_ PV Paulina   On eagles wings_ PV Paulina EmptyMer 28 Aoû - 4:42

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C’est toujours interdit de pratiquer une autopsie sur quelqu’un de vivant ?


Paulina parlait toujours trop vite, son père le lui avait toujours dit, et il lui avait aussi dit qu'un jour cela finirait par la perdre. Il avait dans un sens raison, elle faisait toujours tout trop vite, ne se donnait jamais vraiment la peine de connaître les gens avant de se faire une idée sur eux, les condamnait tous trop vite; fuyait toujours les situations qui venaient la déranger sans trop réfléchir, se bornant à sa premier impression; et encore une fois elle avait démontrait sans manque de réflexion. Certains disaient d'elle qu'elle était spontanée, un peu trop sanguine pour pouvoir se contrôler comme tout un chacun devrait le faire, mais à cet instant, elle se sentait surtout idiote. Complètement dépassée par la situation  dans laquelle elle s'était fourrée, et se rendait compte que peut être épousé Aleksi Svensson n'avait pas été une bonne idée, et que de faire part à Thor, son ami le plus fidèle, de son désir de retourner chez elle était dans le ordre d'idée. Désastreux. Elle courrait au désastre, et ne savait que trop dire, ni quoi faire en le regardant se fâcher, et en attendant dans sa voix toute la colère que cette simple évocation avait suscité. Muette au milieu de ce silence de mort, elle n'osait lever vers lui son regard qu'elle savait éperdue, et machinalement, elle cessa de triturer ses doigts pour venir remettre derrière ses oreilles les mèches rebelles de ses cheveux qui s'étaient échappée de la longue queue de cheval qu'elle arborait quand elle travaillait.

Reniflant dans sa tristesse mêlée à son énervement passager, elle finie par relever un visage qu'elle pensait recomposer vers lui. Un petit sourire retroussaient à peine ses lèvres dont la couleur pâle rappelait le rosissement de ses joues. "Je ne crois pas qu'il soit utile de le tuer.", non, si quelqu'un devait lui faire du mal ça devrait être elle, elle et son envie incessante de lui faire ravaler les paroles qu'il avait osé prononcé, de lui crever ses yeux qu'elle trouvait si beau dans leur dureté, elle voulait qu'il hurle, qu'il la supplie, mais ça n'arriverait pas. Jamais cela ne lui traverserait l'esprit, et elle se disait, que finalement, elle se montrerait heureuse si seulement il pouvait juste faire un geste vers elle. Aujourd'hui, elle ne sait même pas comment elle réagirait si elle venait à le croiser dans la rue, à deux doigts de lui sauter au cou ou de le sauter à la gorge. Tout n'est qu'indécisions, et ne pas savoir agir perturbe cette femme qui ne réfléchis que trop rarement à ses actes, mais ne fait jamais qu'agir à sa guise. Joueuse jusqu'au bout des doigts, elle montre néanmoins, à cet instant, les limites du jeu, et la fin de la partie se fait trop proche, pas assez en sa faveur pour qu'elle puisse l'accepter. Elle lâche alors un soupir, et reprend du poil de la bête, se forçant à sourire de plus belle, se faire plus éclatante, pour cet homme qui tient trop à elle pour qu'elle puisse l'ignorer. "Mais si un jour l'idée de me débarrasser de quelqu'un vient me traverser l'esprit, je te promets que je ferais appel à toi. Après tout, un petit meurtre en équipe on n'a jamais fait mieux comme activité de groupe, et si ce n'est pas le cas, on aura au moins le mérite d'avoir révolutionner le genre.", puis elle pouffe de rire, de ce rire grave qui va de pair avec sa voix d'ordinaire si rauque.

Elle laisse tomber sa tête sur son épaule, et réspire son odeur. C'est masculin, mais pas le même genre que son mari, plus subtile, moins animal, et dans un sens ce parfum la rend plus sereine. Elle s'accroche à sa blouse de médecin, le tissus rêche se froisse sous ses petites mains, se griffe sous la prise de ses ongles, mais elle ne le lâche pas et dans la force qu'elle met dans cette étreinte, elle trouve un moyen d'expier sa tristesse. "Je t'aime Thor.", les mots sortent tout seul de sa bouche traversant son esprit et matérialisant le sentiment qu'elle éprouve à cet instant, si proche de lui, plus proche de lui que quiconque autre. "Mais ne t’inquiètes pas, ce ne sont que des histoires de couples, ça finira par passer, et qui sait peut être qu'il viendra me supplier de revenir à la maison tant il sera dévaster par la tristesse et la culpabilité.", elle prend une mimique théâtrale, mimant une actrice d'opéra qu'ils avaient un jour accueilli aux urgences parce qu'une partie du décors du théâtre s'était décrochée et était venu s’écraser sur elle. Cette femme, La Castafiore, comme il la nommait en haut, parlait avec une voix trop snob et haut perchée pour paraître véritablement crédible, ou tout du moins de la haute société. Elle faisait juste partie de ses femmes qui se croyaient mieux que les autres parce qu'elles exerçaient un métier un peu hors du commun. Se faisant, Paulina avait avancée sa main droit devant elle, écartant ses cinq doigts, pour mieux regarder cette alliance qui brillait à son doigt. "Mais je ne pense pas qu'on puisse manquer à un homme tel que lui."
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Thorsten S. Rasmussen

Thorsten S. Rasmussen
▲ HISTOIRES CONTÉES : 40
▲ ARRIVÉE A MARIEHAMN : 08/07/2013
▲ ÂGE : 29 ans
▲ EMPLOI/ÉTUDES : Médecin légiste
▲ CONTE ORIGINEL : La petite sirène
▲ AVATAR : Henry Cavill

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MessageSujet: Re: On eagles wings_ PV Paulina   On eagles wings_ PV Paulina EmptyDim 1 Sep - 1:53


Paulina était a lui, et elle le serait toujours. Il était extrêmement possessif avec elle, et il le savait. L’amour qu’il lui portait était unique et particulier. Il était un meilleur ami, il était un amant et il était un frère, tout en même temps, sans aucune démarcation, il passait d’un rôle a l’autre sans crier garde et même si l’un se prononçait plus qu’un autre, il y avait toujours un arrière gout de chacun. A l’instant présent il était un frère. On avait blessé sa sœur, et ca il ne pouvait pas le supporter.  Il voulait la défendre, la protéger de tout le mal que le monde, et surtout cette ville, apportait, mais c’était inutile. Lui même n’était pas un ange et il était hypocrite pour lui de prétendre le contraire. Et pourtant, il se savait, ou tout du moins il s’estimait, sans même connaître la personne, bien plus angélique que l’homme qu’elle  avait épousé. A vrai dire…. Quand elle lui avait annoncé qu’elle allait se marier, sa réaction avait été partagée. Au début il avait été heureux, un peu, et puis ce bonheur s’était transformé en doute et en incompréhension. Il n’avait jamais rencontré son futur mari, il ne l’avait d’ailleurs vu que lors du mariage. Elle ne lui avait même jamais parlé avant ce jour la, et il avait trouvé ca parfaitement étrange. Et puis était arrivé le jour J, le jour ou il avait rencontré le mari en question… Le courant n’était pas passé, absolument pas, mais c’était surement parce que le coté amant était sorti bien plus que le coté ami ce jour la. Lorsqu’il l’avait vue s’approcher de l’autel, dans sa robe si blanche  et dans toute sa beauté, au bras d’un homme qui était tout sauf son père, Thorsten s’était surpris a espérer qu’elle était en train d’avancer vers lui et non vers cet homme dont il ne savait rien. Ca n’avait duré que quelques secondes, mais cela avait été suffisent. Tout ca pour dire que les sentiments qu’il éprouvait pour l’époux de sa meilleure amie n’étaient pas les plus chaleureux possibles, et ce pour plusieurs raisons qui allaient de la jalousie a un mauvais sentiment qui ne passait pas.  Et puis, il se calma, ou tout du moins il s’apaisa. Il venait de jeter un œil sur la jeune femme a coté de lui, et il venait de remarquer qu’elle n’était pas forcément à l’aise, et c’était compréhensible. Après tout, c’est elle qui était mariée, et c’est elle qui vivait cette expérience. Voir son meilleur ami s’énerver et menacer son époux ne devait pas forcément être la meilleure des choses. Il poussa donc un immense soupire avant de passer son bras autours de épaules de Paulina, pour quelques secondes a peine, et de déposer un baiser sur ses cheveux. C’était une façon, plus ou moins efficace il n’en savait rien, de s’excuser et de lui faire comprendre qu’il était la pour elle. Toujours. Et puis elle releva la tête vers lui. Il n’y avait plus de tristesse sur ses traits, mais il n’était pas stupide.


    Je ne crois pas qu'il soit utile de le tuer.


Thorsten haussa un sourcil. Il n’avait pas besoin de parler, ce simple mouvement voulait dire beaucoup plus qu’une simple phrase. Il exprimait son mépris pour la personne concernée tout autant que son doute sur l’affirmation. A son avis, il était utile de le tuer, et pour plus d’une raison encore fois. Mais il voulait aussi dire qu’il ne croyait pas un mot de ce qu’elle allait lui sortir. Ou pas tout a fait. Elle ne voulait peut-être pas le tuer, mais elle n’était pas non plus du genre a vouloir rester assise la sans rien dire et sans rien faire. Ou peut-être que si…. Peut-être que ce mari avait réussi à percer son coeur. Qu’en savait-il lui? De toute façon, il n’était même pas sûr de vouloir savoir. Alors, avec un nouveau soupire et un haussement d’épaule, il rattrapa son sandwich et se dépêcha de le finir. Manger le calmait. Il aimait manger c’était son truc, et depuis toujours. On lui disait bien souvent qu’il mangeait trop, en particulier trop de gâteaux, trop de sucrerie, pour que cela soit sain, mais il n’en avait rien a faire. De toute façon, ca véritable passion résidait  dans le poisson et les fruits de mer. Il ne mangeait pas de viande mais du poisson, et c’était peut-être la raison pour laquelle  ce sandwich n’était pas si affreux que ca.


    Mais si un jour l'idée de me débarrasser de quelqu'un vient me traverser l'esprit, je te promets que je ferais appel à toi. Après tout, un petit meurtre en équipe on n'a jamais fait mieux comme activité de groupe, et si ce n'est pas le cas, on aura au moins le mérite d'avoir révolutionner le genre.


La jeune femme parti dans un éclat de rire. Après quelques seconds de réticence, Thorsten ne pu retenir son sourire. Il aimait l’entendre rire, et il fallait avouer que la perspective était assez amusante. Et ils n’étaient pas si loin de ca elle et lui…. Leurs mains n’étaient pas blanches, et ce par sa faute a lui. Et puis il senti une tête, la sienne forcement, se poser sur son épaule. Encore une fois, il passa son bras autours d’elle et la rapprocha de lui. Et elle s’accroche a lui comme si elle avait peur de le perdre, ou peut-être tout simplement parce qu’a ce moment très précis, elle avait besoin de se sentir protégée et aimée, ce qu’elle serait toujours tant qu’il serait dans les parages.


    Je t’aime Thor. Le concerné sourit. Lui aussi il l’aimait. Mais ne t’inquiètes pas, ce ne sont que des histoires de couples, ça finira par passer, et qui sait peut être qu'il viendra me supplier de revenir à la maison tant il sera dévaster par la tristesse et la culpabilité. Oui, il en doutait. Et par le geste qu’elle fit ensuite, il comprit qu’elle aussi en doutait fortement. Et puis, elle avait avancé sa main gauche devant leur nez, lui permettant d’observer a loisir la bague qui brillait son doigt. Le caillou était magnifique il fallait l’avouer… Mais je ne pense pas qu'on puisse manquer à un homme tel que lui.
    C’est parce qu’il ne se rend pas compte que ce qu’il a est plus précieux que tout au monde. Et il le pensait réellement. Traite le d’imbécile, d’ingrat et d’égoïste, mais je t’en supplie.. Ne te sous-estime pas. Tu lui manqueras, que ce soit aujourd’hui, demain, ou dans une semaine… Et les clés sont chez moi… Alors c’est comme ca t’arrange pour les récupérer. Mais tu sais… tu seras toujours la bienvenue a la maison… Encore une fois, il déposa un baiser sur les cheveux de la demoiselle avant de se lever pour aller jeter le papier de son sandwich et pour se laver les mains. Au faite… Moi aussi je t’aime.

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